Des hommes




 
Réalisateur :
  Lucas BELVAUX
Acteurs :
  Gérard Depardieu, Catherine Frot, Jean-Pierre Darroussin, ...
     
Genre :
  Drame, Historique
Durée :
  1 h 41
Date de sortie :
  02/06/2021
Titre original :
  Des hommes
   
Note "critique" :
  1,75
 Classement 2021
  44 / 93

Résumé :
.O

xx
.O.
Ils ont été appelés en Algérie au moment des "événements" en 1960. Deux ans plus tard, Bernard, Rabut, Février et d'autres sont rentrés en France. Ils se sont tus, ils ont vécu leurs vies. Mais parfois il suffit de presque rien, d'une journée d'anniversaire, d'un cadeau qui tient dans la poche, pour que quarante ans après, le passé fasse irruption dans la vie de ceux qui ont cru pouvoir le nier.
.O.

Xavier
@ @ (-)

.O.
06/06/2021
J'en sors et je reste sur ma faim. Je précise que je n'avais pas lu le livre et que je suis d'autant plus déçus que j'aime le cinéma de Lucas Belvaux (son triptyque "un couple épatant", "cavale" et "après la vie" était excellent et m'a donné envie, depuis, de voir chacun de ses longs métrages) et que l'extrait m'avait vraiment accroché donné envie de le voir (et de convaincre mon père, féru d'histoire, de nous accompagner)

Le film est sursaturé de voix off ce qui est rarement une qualité (on pourra me citer "La ligne rouge" de Mallick qui abuse - avec réussite - de ce procédé mais, sinon, je vois souvent cela comme une faiblesse au cinéma). Les acteurs sont connus et reconnus à l'âge adulte (Gérard Depardieu, Catherine Frot et Jean-Pierre Darroussin) et je les apprécie énormément mais les alter-ego jeunes, en plus de ne pas être toujours ultra identifiables (ce qui pourrait être une force puisque, finalement, ils étaient tous de jeunes appelés "identiques" et tous ont eu des trajectoires imprévisibles ensuite) ne sont pas toujours de bons acteurs (j'ai le souvenir d'un dialogue en particulier dans la rue où il est question de se retrouver à 14h au bar qui sent le texte mal maitrisé de bout en bout).

Les histoires de famille finissent toujours mal ? Surement... mais quel dommage de passer à coté du sujet du film : la guerre d'Algérie. Mon père m'a dit en sortant "en fait ce film montre que quasiment 60 ans après, on ne sait toujours pas parler de cette guerre". De fait, si le film s'interroge un peu sur la dénomination à donner à ce qui, en France, a longtemps été appelé "les évènements d'Algérie" il perd trop souvent de vue cela en s'arrêtant à des détails qui seraient valables pour n'importe quel film racontant une guerre. La difficulté de partager cette expérience (vous en parleriez avec votre femme ? votre mère ?) qui fait que, dans les lettres, on ne parle que de choses qui n'ont rien d'extraordinaire ; le sentiment de responsabilité quand un incident se produit ; la sensation d'être toujours sur le qui-vive qui use d'autant plus quand on n'est pas un professionnel préparé à vivre ce genre de situation.

Quelques discussions viennent souligner le caractère spécial de cette guerre et les mille et un développements qui auraient pu nourrir le film : la comparaison avec les nazis donnerait matière à une vraie réflexion... est-ce qu'avoir été victime empêche d'être aujourd'hui le bourreau (question qui s'appliquerait à quelques conflits actuels dans le monde) ? Et en fait, c'est quoi réellement un pays ? Est-ce que ceux qui veulent l'indépendance de la Corse ou de certains départements d'Outre-mer pourraient mener un combat identique à celui des algériens de l'époque ? Comment serait-il interprété aujourd'hui ? Qui peut-on qualifier de résistant dans ce genre d'affrontement ? Qui sont les harkis et pourquoi se sentaient-ils "français" quand d'autres se sentaient "résistants" ? Quel sort pour les harkis et les pieds noirs après cette guerre (on parle des interprètes afghans "oubliés" après la guerre par les américains) ?

A la place de cela on a une enfant "bâtarde", deux cousins qui ne se piffrent pas l'un l'autre et toujours le duel entre le grand costauds et le petit un peu plus intellectuel. Certes "Des hommes" n'est pas censé remplacer un cours d'histoire mais il est censé raconter une histoire et, là, il m'a perdu et surtout lassé à de nombreuses reprises. Certaines scènes sont vraiment intéressantes mais elles sont vite accompagnées de moment attendus et de dialogue qui ne volent pas bien haut.

J'attendais un film coup de poing, un de ceux qui me laisse cloué au fauteuil quand les lumières se rallument... c'est raté ! Il restera un sujet trop peu traité et des questions par dizaines qui lanceront de belles discussions d'après séance mais en tant que "film seul", je le trouve bien faiblard :-(
.O.


Première :
¤ ¤
.O.
En adaptant le roman de Laurent Mauvignier, Lucas Belvaux signe un film profond qui va à rebours de notre époque consensuelle en s’intéressant aux conséquences du stress post- traumatique chez les soldats français mais aussi chez les Harkis, les oubliés perpétuels de l’Histoire.
.O.


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